Aujourd’hui, prenons le temps de faire le point sur ce qu’est la résilience.
Utilisé à toutes les sauces depuis la pandémie, il paraît nécessaire de faire le point avec vous sur ce qu’est la résilience, pourquoi ça nous concerne tous et surtout comment nous mettons des choses en place pour la préparer.
Ce n’est plus un scoop, nous manquons déjà d’eau potable et de nombreuses ressources utilisées pour améliorer notre confort occidental entraînent des conséquences dont on n’est pas vraiment fière.
Face à l’urgence écologique, le dérèglement climatique et la raréfaction des ressources, il nous semble nécessaire d’apprendre à consommer autrement en mettant l’accent d’une part sur la frugalité et d’autre part sur la consommation modérée et réfléchies des ressources abondantes, renouvelables et non-toxiques.
Bye bye plastique.
Qu’on le veuille ou pas, arrivera un moment où nous n’aurons plus accès aux énergies fossiles en abondance et où celles-ci seront réservées à certains types d’activité jusqu’à épuisement des stocks… les pénuries entraînant avec elles leurs lots de crises et conflits civils ou armés à venir, il apparaît nécessaire de se préparer à d’éventuels black-out ou limitations énergétiques dans le futur. Alors pourquoi ne pas apprendre en amont à se passer du superflu et à limiter notre consommation en ressources précieuses, fragiles ou polluantes ?
C’est en tout cas l’une des missions que nous nous sommes fixées et qui s’inscrit profondément dans la transition écologique *.
En soi, il s’agit pour nous de garder une vision optimiste de l’avenir. Plutôt que de subir la solastalgie ** et de se morfondre face à l’inaction globale et à la destruction des écosystèmes, nous pouvons agir et imaginer d’autres modèles et d’autres lois en veillant bien sûr particulièrement à ne pas créer de nouveaux problèmes.
C’est pourquoi l’un des premiers produits que nous avons pris à bras le corps a été les éponges vaisselles synthétiques et cellulosique (viscose). Produites dans des matières nocives, polluantes à produire et à extraire, elle se disséminent dans tous les écosystèmes lors de leur utilisation. Notre but était donc d’inventer une nouvelle manière de faire la vaisselle ne reposant pas sur du plastique, de la viscose ou encore du coton qui dépend tout autant des énergies fossiles pour être produit et pollue.
* La Transition est un mouvement d’initiatives visant à assurer la résilience d’une communauté, c’est-à-dire sa capacité à continuer de fonctionner malgré des crises économiques et/ou écologiques extérieures.
** Inventée en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht, la solastalgie est inspirée du mot « nostalgie ». Elle définit la souffrance psychique que l’on peut ressentir face à des paysages détruits par le changement climatique, rapporte un article du HuffingtonPost.
Découvrez nos alternatives au plastique et au jetable :
Produits d’entretien écologiques
Réduisez votre empreinte écologique et sociale avec les éponges résilientes :
Fabrication éthique en Belgique | Sans plastique | Compostable | Résistant | 100 % Fibres naturelles végétales | Végan | Recyclable
Matières certifiées Oekotex Standard 100 et lin Européen certifié Masters of linen | Production traçable & transparente | Préservation des savoir-faire
Vos avantages avec les produits durables Design for resilience :
Économique | Résiste aux odeurs | Lavable en machine | Récure sans rayer | Longue durée de vie | Economie circulaire
Nos éponges vaisselle durent jusqu’à 48 X plus longtemps que les éponges cellulosiques et jusqu’à 160 x plus que les éponges synthétiques.
Pour aller plus loin :
Nous vous recommandons ces lectures :
The Transition Handbook: From Oil Dependency to Local Resilience de Rob Hopkins
Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne
Ou ces conférences :
Écologie, progrès et décroissance : Arthur Keller et Aurélien Barrau. 1h
Arthur Keller – Les défis de notre temps : caractérisation systémique et stratégie systémique 3h